40 ans de l’Amoco Cadiz : Colloque organisé par Vigipol le 7 avril 2018 à Ploudalmézeau
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- Catégorie : Vigipol
- Mis à jour le lundi 9 avril 2018
- Écrit par Claire Lahougue
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40 ans après la marée noire de l’Amoco Cadiz, le risque de pollution maritime demeure. À ce jour, la Bretagne est la seule région à disposer d’un organisme tel que Vigipol. D’autres régions, au premier rang desquelles la Normandie, souhaitent voir l’action de Vigipol s’étendre au-delà de ses actuelles frontières bretonnes. Le rapport du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) « Expertise sur l’organisation du dispositif POLMAR Terre de lutte contre les pollutions marines » de septembre 2017 souligne également l’intérêt de le voir généraliser à toutes les façades maritimes. Vigipol souhaite donc marquer son ouverture à une dimension nationale, tout en conservant à la Bretagne son rôle pionnier, moteur et innovant.
À cet effet, Vigipol a organisé un colloque à Ploudalmézeau, lieu emblématique du naufrage de l’Amoco Cadiz, sur le thème :
LES POLLUTIONS MARITIMES : UN ENJEU POLITIQUE
Du risque à l’action
le samedi 7 avril 2018 de 13h30 à 18h00
Deux thèmes ont été abordés au cours de l’après-midi :
> 1ère partie : Quelles avancées juridiques et opérationnelles ?
Cette première partie de l’après-midi a permis d'aborder les évolutions qu’ont connu la réglementation et la sécurité maritime au large de la Bretagne ainsi que les effets dissuasifs de la répression. Puis des parlementaires nationaux et européens ont échangé autour des questions : quels sont les enjeux aujourd’hui ? comment articuler les différents niveaux législatifs (France, UE, OMI) ?
> 2ème partie : De l’intérêt de se fédérer
Cette seconde partie a été l’occasion de revenir sur le bilan des 20 années de combat de l’Amoco puis d’aborder l’indispensable complémentarité qui doit aujourd’hui exister entre l’État et les collectivités en matière de préparation et de lutte contre les pollutions maritimes.
De nombreuses personnalités sont intervenues tout au long de l’après-midi, autorités maritimes et terrestres, élus locaux et parlementaires. Ce colloque, organisé avec le soutien de la Préfecture maritime de l'Atlantique, a rassemblé l’ensemble des acteurs concernés par la gestion d’une pollution maritime.
Liens :
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De nombreux autres événements ont été organisés dans le cadre de ce 40ème anniversaire de la marée noire de l’Amoco Cadiz. Pour consulter le programme cliquez ici
Collision en mer de Chine entre un pétrolier et un vraquier
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- Catégorie : Vigipol
- Mis à jour le mercredi 7 mars 2018
- Écrit par Claire Lahougue
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par Yannick Le Manac’h
(Source : Ministère des transports chinois)
Le 6 janvier 2018, une collision s'est produite en mer de Chine orientale, à environ 160 milles de l'embouchure du fleuve Yang-Tsé-Kiang à l'Est de Shanghaï, entre le vraquier chinois CF Crystal et le tanker panaméen Sanchi. Le CF Crystal, en provenance de Washington (États Unis), transportait 64 000 tonnes de céréales à destination de la province de Guangdong (Chine). Le Sanchi venant de l'île de Kharg (Iran) transportait 136 000 tonnes d'hydrocarbures légers (condensat) à destination de Daesan (Corée du Sud), soit près d'un million de barils pour une valeur de 60 millions de dollars (50 millions d'euros).
Suite à la collision, le Sanchi prend subitement feu et connaît une succession d'explosions. Les nuages toxiques et la chaleur qui s'en dégagent interdisent toute tentative d'assistance ne laissant aucun survivant parmi les 32 membres d'équipage. Poussé par des vents violents, le superpétrolier en flammes dérive pendant huit jours vers la zone économique exclusive japonaise pour sombrer le 14 janvier, par 115 mètres de fond, à 300 kilomètres à l’Ouest d’Amami Oshima, dans l’archipel des Ryukyu. Outre un bilan humain catastrophique, une première estimation des autorités chinoises fait état d'une pollution de l'ordre de 101 km2.
À bord du CF Crystal, les dommages sont relativement limités. Les 21 membres d'équipage sont sains et saufs. Le navire a rejoint le port chinois de Zhoushan pour réparations.
Consulter l'article dans son intégralité dans l'onglet "En cas de pollution" , rubrique "Pollution en cours"